C A N T A L - 15 - 60km/+3000m

Nous voilà déjà au week-end du 15 août ! Cette année, le 15 tombe et vendredi et nous octroie donc une sympathique coupure de trois jours. Cependant, pour ne pas changer, le temps en France est plus que médiocre. Il est impensable de vouloir partir dans les Pyrénées ou dans les Alpes tellement la météo s'annonce mauvaise. Un brin déçu, je dois me résoudre à rester en Auvergne. Je vais consulter la météo pour la n-ième fois et alors je me dis qu'il est peut-être possible d'aller rouler du coté des Monts du Cantal ce samedi. J'en cause de suite à David qui semble partant, ainsi qu'à Axel qui signe lui aussi. Le jeudi soir, je trace un tour sur carto explorer. En deux temps trois mouvements, la trace est convertie en format google earth. David passe à la maison et ensemble, nous voyons si le tour tracé est "roulable" ou non. Après délibération, nous l'acceptons...

Samedi matin, le réveil sonne à 5h. Putain qu'est-ce qu'il faut être con pour se lever si tôt... Une petite heure plus tard, Axel passe me prendre. Nous prenons ensuite David et nous mettons cap sur le Cantal. Le voyage se passe presque sans problèmes mis à part un léger détail.... Pas bien réveillés peut-être, les vélos sont accrochés au porte vélo. Enfin le mien, et celui d'Axel. Le joli scott de David, pourtant bientôt à la retraite à failli nous quitter plus tôt puisqu'il s'est presque complètement décroché sur l'autoroute. Retenu par les sangles des roues, seul un embout de guidon à frotté sur le macadam....outch !

9h, nous sommes au Lioran prêt à partir. Le tour à faire est assez long et bien cassant.

Nous venons de sortir du Lioran. Début de la montée vers le Plomb du Cantal.

Il est 8h30 et la montée se fait à la fraîche, à l'ombre. Le soleil lui joue à cache cache avec la montagne.

Nous partons ensuite pour une longue descente le long des crêtes. Une dizaine de kilomètres entre sentiers escarpés de montagne et alpages plus roulants.

A Thiézac, les choses sérieuses commencent. Près de 1000m de dénivelé nous attendent. On fera l'erreur de suivre le balisage du nouveau GR400. Le tracé aurait été superbe en descente. A la montée hélas, c'est 300m de déniv à passer vélo sur le dos dans un sentier aux multiples épingles. On rejoins ensuite la trace gps puis on emprunte une piste jusqu'au premier petit col. On bascule alors sur un sentier très technique où il faut parfois passer à pied.

Nous arrivons alors à la cascade. Ensuite, nous grimpons à l'Elancèze qui, lui aussi, nous gratifie d'une beau portage !

On rejoins le col du Pertus par une descente très difficile au milieu de grosses pierres instables. Les marcheurs nous regardent d'un air songeux... Nous poursuivons sur le GR jusqu'au pied du Griou. Par manque de temps, nous n'en ferons pas l'ascension. On arrive alors sur la route du dernier col de la journée qui passera plus ou moins bien pour chacun de nous trois.

Et voilà, on a fait le tour ! A mon sens c'est le plus beau tour que j'ai pu faire en Auvergne. Je trouve le Cantal plus sauvage que le Sancy. Bizarrement, les sentiers se sont montrés ici mieux roulables que ceux du Sancy. Dans la matinée, nous n'avons quasiment croisé personne sur notre chemin. Un peu l'impression d'être seuls au monde par moment. Il s'agit en tout cas d'un superbe coin pour rouler et il ne serait pas impossible que j'y retourne d'ici peu... Attention tout de même à être bien respectueux vis-à-vis des éleveurs de bétail qui nous laissent traverser leurs propriétés. Veillez à bien refermer toutes les portes derrière vous !