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Lundi 13 juillet 2009
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" Port d'Urets "
Arggggggg, ça fait depuis le premier jour que je l'attends ce tour ! On ne sera pas déçu. On fini notre trip par le meilleur selon moi. Encore plus sauvage que Vénasque, on ne croisera presque personne côté espagnol. La partie roulante du tour sera la première montée de Eylie jusqu'aux mines de Bentaillou. 1000m de piste caillouteuse, sous le soleil étouffant de l'Ariège.
Ambiance fantôme aux mines. On fait le plein d'eau et on part direction le port de la Hourquette via un sentier peu marqué d'après la carte IGN mais qui au final s'avère être très bien balisé. On va alors se lancer dans +500m de portage obligatoire d'une traite ! La fin est bien technique, il faut bien placer ses pieds pour avancer dans les gros blocs de pierre.
Arrivée au col, les névés et le vent nous rappellent que l'on est en montagne. Vue magique sur les Pyrénées espagnoles !
On va alors rouler presque 2h du côté espagnol sur un sentier un peu moins marqué. Globalement on ne fait que remonter. Presque tout peut passer sur le vélo, à condition là aussi d'être en bonne forme. Les lacs à profusion gavent nos mirettes !
Nous arrivons enfin au port d'Urets (2512m). De là, 1600m de descente s'offrent à nous. Une descente, mais quelle descente !!!! On voit ici clairement la différence entre les Alpes et les Pyrénées. Ici, il faut oublier le terme "roulant".
Ce sentier est très technique ! Le début est très très exposé. Chute interdite ou bien c'est la mort assurée ! La main courante est là pour nous assurer. Les 3 premières épingles se font donc à pied, c'est plus sage. On plonge alors jusqu'à la cabane du barrage sur un sentier semblable à Vénasque. A partir de là commence les choses sérieuses. Le sentier devient de moins en moins propre avec de grosses pierres fuyantes et des épingles bien ardues ! C'est un régal mais c'est aussi très physique. Pas un moment de répit. Il faut pourtant rester lucide pour ne pas partir à la faute.
r e t o u r a u s o m m a i r e